A son propos circulent toutes les légendes. Il aurait arrêté le nuage de Tchernobyl à la frontière ; aurait fait construire un hôpital dans un abri antiatomique sous l’établissement qu’il dirigeait ; aurait continué à hanter les lieux, de nuit, bien après son départ à la retraite... Pierre Pellerin, qui dirigeait le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) en 1986, continue de fasciner, vingt ans après l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
Mis en examen, le 31 mai, pour "tromperie aggravée" par la juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy dans le dossier des conséquences du passage sur la France du nuage radioactif, le professeur Pellerin, 82 ans, est soupçonné d’avoir minimisé l’impact sanitaire de ces retombées.
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