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Journée mondiale des réfugiés : le Parti socialiste inquiet des dérives au sein des démocraties - 20/06/2018Journée mondiale des réfugiés : le Parti socialiste inquiet des dérives au sein des démocratiesCommuniqué du 20 juin 2018
En cette Journée mondiale des réfugiés, le Parti socialiste déplore l’altération croissante des valeurs universelles et humanistes dans nos démocraties. Aux États-Unis, la politique du président Trump conduit à l’incarcération massive de migrants et à la séparation d’avec leurs enfants qui sont mis en cage. Le Parti socialiste rappelle les chiffres de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés : avec 68,5 millions de personnes déracinées en 2017, un nouveau record a été atteint. Parmi elles, ce sont 25,4 millions d’individus qui ont fui leur pays pour échapper aux conflits et aux persécutions, soit 2,9 millions de personnes supplémentaires par rapport à 2016. Face à l’inéluctabilité de la hausse des migrations dans le monde dans les prochaines décennies, le Parti socialiste dénonce les situations inhumaines auxquelles sont aujourd’hui confronté.e.s les personnes réfugiées, les demandeur.se.s d’asile et les migrant.e.s. Nous avons été collectivement capables de réunir tous les pays du monde autour d’une table pour le changement climatique, nous ne serions pas capables de le faire pour le sujet mondial des migrations ? L’Europe, la France, doivent promouvoir l’idée « d’Accords de Paris » des migrations. C’est également dans cet esprit que nous plaidons pour la fin du règlement de Dublin qui laisserait place à un droit d’asile européen qui prendrait en compte les capacités d’intégration des réfugiés (culture, langue et profession des familles déjà installées), afin de mieux les répartir selon leurs besoins et ceux des pays européens. Le Parti socialiste observe que le projet de loi asile et immigration, actuellement en discussion au Sénat, s’inscrit dans cette dérive démagogique qui abîme l’image de la France. Face à cette politique régressive, le Parti socialiste réaffirme son engagement solidaire pour un partage équitable des responsabilités entre États, qui ne pourra s’imposer que par un vote citoyen massif et uni lors des élections européennes de 2019.
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