|
Fin des quotas sucriers européens - 15/06/2016Mercredi 15 juin 2016 - Communiqué de presse Fin des quotas sucriers européens : Non, Madame Le Pen, depuis 2012 la France n’a pas attendu pour agirPar une lettre ouverte en date du 13 juin, Madame Marine Le Pen, anti-européenne convaincue à défaut d’être convaincante, a tenu à dénoncer l’attitude prétendument attentiste de la France vis-à-vis de la fin programmée des quotas sucriers européens prévue en 2017. Au-delà de cette forme de propagande de la part d’une députée européenne qui fait une nouvelle fois preuve de sa méconnaissance des dossiers communautaires, Madame Le Pen semble également ignorer le sens de l’action du Gouvernement engagée depuis 2012 en matière de modernisation et de soutien des filières agricoles traditionnelles des Outre-mer. Par cette missive éhontément mensongère, le Front national s’est manifestement trompé de destinataire. Peut-être souhaitait-il en effet s’adresser aux anciens ministres de Nicolas Sarkozy, comptables du manque d’anticipation de la fin des quotas sucriers en 2017 et que le Gouvernement a reçu en héritage en 2012 ? Le Parti socialiste tient à rappeler à Madame Le Pen que le Gouvernement n’a pas attendu le 13 juin 2016 pour se préoccuper de la question et que c’est bien la Gauche qui a décidé d’une aide supplémentaire de 38M€ par an à la filière canne, qui a veillé à exclure les sucres spéciaux des négociations d’accords commerciaux communautaires et qui a revalorisé substantiellement la prime bagasse aux producteurs. En matière de dénonciation d’attentisme et de désengagement à l’égard des agriculteurs ultramarins, le Parti socialiste suggère ainsi au Front national d’adresser sa prochaine lettre ouverte à Monsieur Bruno Le Maire, candidat à la candidature de la droite et ancien ministre de l’agriculture de Nicolas Sarkozy et de François Fillon de 2009 à 2012. Actuellement en campagne à La Réunion, Monsieur Le Maire ne manquera certainement pas de répondre dans les plus brefs délais de son bilan calamiteux outre-mer.
|
|