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Les artistes, les jeunes et tous les citoyens européens épris de justice et de liberté méritent un autre Commissaire européen - 08/10/2014Jeudi 9 octobre 2014 - communiqué de presse : Colombe Brossel, Secrétaire nationale à l’éducation, Karine Gloanec Maurin, Secrétaire nationale à la Culture, Elsa Di Méo, Secrétaire nationale aux sports, à l’éducation populaire et à la vie associative. Les artistes, les jeunes et tous les citoyens européens épris de justice et de liberté méritent un autre Commissaire européenLe Parti socialiste se réjouit du rejet par la Commission "Culture et Education" du Parlement européen de la candidature du très conservateur hongrois Tibor Navracsis au poste de commissaire européen pour l’éducation, la jeunesse, la culture et la citoyenneté. Nous n’oublions pas qu’il a été un acteur des politiques publiques attentatoires aux valeurs du projet et des Traités européens mises en œuvre par les gouvernements hongrois dirigés par M. Orban, politiques critiquées par la Commission européenne tant pour la réforme de la Constitution de 2013 que pour les réformes touchant la liberté des médias de 2011. Récemment encore, le gouvernement hongrois a lancé une vaste chasse aux sorcières contre des associations qui ne partagent pas ses opinions. Les politiques en faveur de l’éducation, de la culture, de la jeunesse et de la citoyenneté doivent être fondées sur les valeurs humanistes de notre projet européen. Le prochain commissaire européen devra porter une ambition forte sur la lutte contre l’échec scolaire, la formation initiale (conformément aux exigences du Traité de Lisbonne) ou la mobilité des jeunes en Europe à travers le programme Erasmus+. Il devra aussi défendre demain non seulement la diversité culturelle mais aussi la création culturelle qui s’est imposée en 2013 comme exception à la négociation en cours entre l’UE et les Etats Unis. Or, Tibor Navracsis n’envisage l’éducation et la culture qu’à travers leurs apports à l’esprit d’entreprise, à l’investissement ou à la compétitivité industrielle et économique, comme il a expliqué au Parlement européen le 1er octobre dernier. Cette vision libérale et marchande serait un très mauvais signal adressé aux européens. L’Europe a plus que jamais besoin d’un commissaire convaincu de porter un projet fondé sur les valeurs de la démocratie, dans lequel l’éducation, la culture et la citoyenneté sont des priorités pour construire notre avenir commun.
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