Diana André défie Abbas
Ancienne directrice d’école, elle porte les couleurs du PS dans le canton de Bar-le-Duc sud.
Une campagne placée sous le signe de la proximité.
À 56 ans, Diana André est une jeune retraitée active et une militante déjà engagée dans le combat mutualiste. Après dix-huit années passées à l’école Thérèse- Pierre de Bar-le-Duc, dont quinze comme directrice, elle n’entend pas se reposer de sitôt, malgré sa cessation d’activité. Elle figure déjà sur la liste de gauche, menée par Nelly Jaquet aux municipales barisiennes, et brigue le poste de conseiller général de Bar-le-Duc sud, que détient Gérard Abbas. Avec Gérard Machline, pilier du PS local, pour suppléant, Diana André a démarré sa campagne de terrain. Une démarche qu’elle a placée sous le signe de la proximité en allant à la rencontre des maires et des habitants de son canton.
Rééquilibrage
Avec une idée maîtresse : défendre le canton, « insuffisamment considéré au sein de la Codecom, cette grosse machine qui privilégie Bar et Fains, une commune qui n’est pas dans le canton ». Et dont le maire n’est autre que Gérard Abbas, le conseiller général sortant. Un élu que Diana André trouve très occupé : président des services de secours de la Meuse, vice-président du conseil général, maire, délégué de la Codecom... « Un gros rééquilibrage est nécessaire » estime la candidate qui lors de ses premières opérations de porte-à-porte a déjà pu toucher du doigt les difficultés qu’éprouvent certains habitants. « Sur Savonnières, certains arrêts du Situb ont été supprimés ; ce qui gêne des personnes âgées contraintes au repli sur soi ». Ou encore le cas de ce commerçant qui cherche un local pour s’installer ; « le conseiller général doit aller au-devant des citoyens tout au long de son mandat et pas seulement durant la campagne électorale », estime Diana André. « Les maires font beaucoup de choses dans leurs villages ; il faut les aider et prendre en compte la dimension humaine », poursuit l’ancienne institutrice qui a passé toute sa vie professionnelle à écouter les autres.
Fernand DOYEN